La vidéoprotection est système comprenant une ou plusieurs caméras reliées à un moniteur, permettant de visualiser les images enregistrées. Contrairement à la vidéosurveillance, la vidéoprotection concerne le domaine public. En effet, installées généralement au niveau des établissements recevant du public (administrations, mairies, entreprises, magasins, banques, etc.) ou sur la voie publique. Ces installations ont pour but de prévenir et d’assurer la sécurité des personnes.
Toutefois, l’installation d’un système de vidéoprotection implique certaines obligations et de suivre des procédures. Pour en savoir plus, voici des informations utiles.
Quelles sont les réglementations pour mettre en place une vidéoprotection ?
Avant l’installation d’un système de vidéoprotection, il est nécessaire de le déclarer auprès de la Préfecture. Formalité très importante, puisque sans cette autorisation, il est formellement interdit de procéder à l’installation de caméras dans un lieu public. Cette demande devra donc être remplie méticuleusement et un descriptif détaillé des installations doit être fourni. Des aides financières peuvent être accordées et il est donc important de bien se renseigner auprès de la préfecture.
Autre point très important, le public doit impérativement être informé de l’existence d’un système de vidéoprotection. Cela sera fait habituellement par le biais d’affichages sur les lieux fréquentés.
Dernier point non négligeable, les images ne peuvent pas être conservées plus d’un mois et seules les personnes habilitées dans le cadre de leur fonction (directeur, responsable de la sécurité, etc.) ont le droit de les visionner.
Comment mettre en place un système de vidéoprotection ?
La vidéoprotection a surtout un rôle de prévention et ne peut en aucun cas remplacer l’humain. Toutefois, elle permet de dissuader d’éventuels agresseurs, pickpockets, etc.
Pour installer un système de ce type sur un bâtiment ou sur la voie publique, il est important au préalable de réaliser un diagnostic de sécurité afin de déterminer :
– Le nombre de caméras à installer
– Les endroits stratégiques où les installer
Il sera donc nécessaire de se procurer des informations sur le contexte (par exemple les catégories sociales du quartier, l’architecture urbaine aux alentours…). De plus, les services de police ou de gendarmerie devront également être impliqués dans le projet, puisqu’ils seront des acteurs clés et complémentaires de la vidéo protection. Il existe au sein de la police ou de la gendarmerie des personnes appelées « référents sûreté », dont le rôle principal est d’aider à évaluer les besoins, expliquer la réglementation, mais également donner un avis sur les différents emplacements et les types de matériel à choisir.